L’impossible confiance.
Monsieur Houbron, l’ancien Maire de Bihorel, vient d’annoncer qu’il souhaitait redevenir Maire de Bihorel après les élections de mars 2014 (Bulletin de l’arrondissement de Rouen en date du 8octobre 13). Au programme de son programme, réparer « le sentiment d’injustice » occasionné par la décision du Tribunal Administratif annulant la fusion de Bois-Guillaume et Bihorel. En clair, la seule idée maitresse de Monsieur Houbron est de pouvoir procéder, dès son éventuelle réélection, à une nouvelle fusion.
Une coupable amnésie semble lui avoir fait oublier que c’est lui qui a trahi la confiance des habitants en n’annonçant pas son projet de fusion à l’occasion du débat électoral de 2008. Lui encore qui a trahi la confiance des Bihorelais en ne tenant pas compte (contrairement à ses promesses) du résultat de la consultation sur la fusion.
On est en droit de s’interroger sur les motivations d’un homme politique dont le seul bilan réel et la seule perspective énoncée sont de se débarrasser de la commune dont il est élu.
En revanche, on ne peut plus douter. Les intentions de Monsieur Houbron sont connues. Deux mandats, deux tentatives de fusion. Il ne veut pas être le Maire de cette commune, il veut être celui qui aura fait disparaître Bihorel.
Entre des élus et les citoyens, il doit exister un pacte de confiance. Confiance par rapport aux engagements pris. Confiance dans la manière de conduire une politique publique.
Dans les deux cas Monsieur Houbron a rompu ce pacte.
Monique Dubecq.